Bonjour en tout premier lieu.

Bonjour en tout premier lieu.

En deuxième lieu, je dis heureux pour la rime, mais pas que, car j’apprécie toujours nos moments partagés et échangés, comme un lien tissé au fil des années et qui ne se perd, comme un de me repères sur la route.

Je suis parfois à un carrefour et j’opte pour telle ou telle direction. Mais depuis quelque temps, je me stabilise et ai trouvé un rythme de croisière qui n’est pas galère.

Même si je navigue de lieu en lieu, ce n’est pas pour pêcher des poissons, mais pour une navigation en eaux tranquilles, et finalement je suis maintenant comme un poisson dans l’eau.

 

J’aime de toute manière mes habitudes et suis moins dans une excitation ou des inquiétudes de vie, car ma vie est un long fleuve tranquille, et en disant cela il n’y a rien de péjoratif, c’est la description de mon avancée, c’est la description de mon état intérieur de ce jour.

Demain sera un autre jour.

 

Chercher une activité remuante n’est pas facile, car je ne suis pas habile dans le faire ou le créer avec mon corps ou avec mes mains. C’est comme un frein pour moi et en même temps le temps s’écoule.

Je crois que j’aurais besoin de faire du sport, mais lequel et avec qui ?

A la campagne je suis rat des champs et vis au grand air, à la ville je suis rat des villes mais pas studieux.

De temps en temps, j’aimerais faire plus avec papa quand je suis là, histoire d’hommes.

Mais j’apprécie aussi la compagnie de maman.

Je sais que je déroute, car je suis peu démonstratif et c’est plutôt au-dedans que ça se passe.

Je cherche ce qui pourrait me propulser, mais je ne suis ni fusée ni studieux.

C’est comme un autre rapport aux choses et aux gens que je vis, un autre rapport au temps mais pour le moment, y a-t-il d’autres alternatives ?

 

Houle n’est pas, alors pourquoi la créer ?

Je vais et je viens comme un capitaine à bord de son navire qui scrute l’horizon.

Je suis vraiment dans mon chemin de croisière, à la croisée des chemins, à la croisée des routes, à la croisée des gens et des événements.

Dire que je subis n’est pas juste, je suis tout simplement, dans les deux sens du terme, et c’est pour le moment ce que je vis.

Mes inquiétudes ont beaucoup diminué, j’ai pris de la hauteur et suis comme un observateur silencieux mais présent de mon existence.

Je suis là et à part, je suis les deux, c’est ma spécificité et je l’accepte mieux aujourd’hui, je vis le présent car qui sait ce que sera demain ?

Je me sens accepté et aimé, et c’est le plus important pour moi.

C’est mon cap et ma boussole, et c’est librement que je me sens car je suis respecté dans ma nature différente

 

 

Gravité de nos propos et sincérité, car c’est juste, et je suis en reconnaissance de cette mise en mots qui me réjouit, car correspond à mon essence.

Je suis plutôt diesel et persévérant dans la durée.

Je ne suis pas coureur de vitesse, mais marcheur de fond, et c’est pas après pas que je vis, ni plus ni moins, mais je me sens plutôt bien