Vivement que l’ambiance générale devienne moins délétère et moins mortifère.
Je sens et je pressens une longue période morose, alors que j’aime les roses et ne souhaite nullement leur mort…
J’ai besoin de continuer à vivre, être debout, marcher, penser et partager avec d’autres.
Comment rester optimiste et continuer à gonfler mes voiles en restant libre ? comme les voiles de la liberté..
Je sens très fort en ce moment un combat entre les ombres et les lumières (ou la lumière), et je me sens aussi affecté. Mais je souhaite fêter joyeusement mon année de plus.
Je dois garder intérieurement ma ligne de fond et mon goût pour la vie, et non l’inverse.
Rester un avec tout ce qui bouge autour, et rester humble car nul ne sait..
Je repars avec ce mot de possibles, et avec ce tiraillement entre ce que je vis et aimerais vivre au-dedans, et ce qui se vit au dehors.
Le juste milieu est difficile à trouver.
Le seul possible est d’être dans l’instant présent. Je pense que j’y arrive mieux quand je suis hors ville, au contact de la nature qui, elle, quoiqu’il arrive, continue à vivre.
La saison automnale me renvoie à cette idée que quelque chose meurt avant qu’il y ait renaissance.
Ne sommes nous aussi comme humains dans ce cycle là, fin de quelque chose et aube d’autre chose ?
C’est inconfortable et je l’écris pour être en cohérence avec ce qui me traverse et m’agit en ce moment.
Chemins de traverse à emprunter pour que les poutres ne nous assomment pas.
Des vagues petites ou grandes, marée haute marée basse, ou morte eau.
Ecouter le chant de ces vagues sans rentrer dedans, les écouter comme un bruit de fond et me focaliser sur mon chant à moi, surfer sur ma vague d’amour et ma renaissance puisque chaque année quelque part je renais et je repars pour un tour. Drôles de tours de passe-passe en ce moment.
Mais je reste ouvert car pas question de me laisser coincer dans une impasse, j’ai trop le goût de ma liberté intérieure pour cela et je souhaite que d’autres, malgré et avec la situation actuelle, restent au plus près de leur être profond qui cherche harmonie et cohérence, respect et indépendance.
Question : tu es souvent difficile à comprendre…
Je comprends et je vais essayer d’en tenir compte, mais avec quels autres moyens puis je me dire si ce n’est par mon corps, mes gestes et mes expressions ?
J’ai tellement à l’intérieur qu’un seul mot de temps à autre ne suffit pas.
Quand je suis tendu, est ce que je respire assez ?
Je ne m’en rends pas compte.
Y a-t-il une manière qui pourrait aider par le corps ? J’ai un grand corps qui a besoin de bouger et de trouver un équilibre entre le calme et l’agitation.
A creuser une piste facilitatrice d’un mode de communication ?
Chercher car les champs de recherche ont toujours fait partie de notre cheminement familial.
Alors oui avec papa le matin pour la prochaine fois où je le revois, et d’ici là je me souhaite un bel anniversaire en serrant virtuellement contre mon cœur mes parents, car je suis né grâce à eux. Cette vie qui circule et re-circule encore et encore …
Je repars aussi avec le mot de nettoyage : nettoyer en moi les fréquences basses pour repartir vers des énergies plus hautes qui me correspondent et aussi accepter que je ne sois pas toujours au top, mais que j’alterne les vagues. Ou les vaguelettes …
Bonne suite à toi, et à une prochaine rencontre.