Vivement que je parle

Vivement que je parle car ce que nous avons à voir ensemble est tout aussi  important que ce qui a déjà été évoqué.

 Comment te dire… 

 En moi les espaces temps naviguent et se répondent en se mêlant à  la réalité du    jour. 

 Ce jour d’aujourd’hui m’amène, m’emmène aussi, vers des ailleurs sympathiques, comme le sont les nerfs sympathiques et para sympathiques.

 Je veux dire qu’on ne peut rien dissocier, mais que tout s’entremêle, se démêle, se démène et nous entraîne.

 Dans le mot traîne, plusieurs possibles : 

 Il y a traîne de quelqu’un qui traîne, il y a la traîne de la mariée, il y aussi les étrennes… 

 Il n’y a finalement pas besoin de choisir,  je préfère laisser les ouvertures possibles pour que chacun pioche ce qui résonne le mieux,  pour ce jour, pour l’ici et maintenant. 

 Mes étrennes à moi, mes cadeaux, sont les rencontres et les moments de qualité vécus ensemble. Par ensemble,  j’inclus mes différentes familles de vie car je n’aime pas les exclusions. 

 Incisif je peux être, trancher dans le vif parfois,  mais en règle générale je préfère relier les ensembles plutôt que de les diviser. 

 Et les relier ne veut pas dire que tous les ensembles sont identiques. 

Au sein même de chaque groupe, chacun est individu et singulier, chacun doit prendre sa place et accepter la place de l’autre, malgré ou même s il y a des différends. La différence peut séparer comme elle peut enrichir et élargir le groupe. 

 Il est intéressant pour moi d’observer,  afin de mieux me situer et  continuer à évoluer en passant des uns aux autres. 

 Envisager, ce serait un peu comme un viager. Est ce préparer le futur ?

 Futur proche ou lointain ou encore prochain, à la fois proche et lointain, d’où le mot proche ain… 

 Projet,  projeter,  jeter en avant,  aller de l’avant tout en ressentant le présent et en tenant compte du passé …

Ce sont toutes mes expériences de vie qui se fondent en moi, qui me définissent et qui m’apportent l’élan et les élans de vie. 

 Je suis lucide sur le fait que la vie n’est pas magique, mais qu’en la créant au jour le jour dans le juste, la magie peut opérer. 

 Je parlais d’étrennes tout à l’heure, avec une image de rennes qui trainent le char du père noël…

 Images d’antan, images d’enfant,  mais j’ai envie et à cœur de continuer à croire à des possibles rieurs et des possibles enchanteurs.

 A moi aussi de m’enchanter et de continuer à chanter mon chant, être reconnu pour qui je suis, et partager d’autres champs pour agrandir nos champs respectifs.. 

 Le respect. Le respect lié aux âges, et le respect lié à la nature et à l’environnement, plus ou moins porteur de valeurs du passé.

Envisager l’avenir à partir du passé en le ramenant dans  le présent.  

 Un présent est aussi un cadeau. Ce que nos ancêtres nous ont transmis, à nous de voir, d’entendre, d’envisager une suite, une suite à plusieurs mains, à plusieurs mélodies, à plusieurs instruments, pour former un orchestre symphonique et harmonique. 

 Garder et graduer, avancer graduellement, pas à pas sans se précipiter.

 Laisser aussi sentir et ressentir ce que ça fait..

 Curieux de parler de sentir car parfois mes émotions n’arrivent pas à être   entendues ou ressenties,  mais elles sont. En avançant dans la vie j’ai moins peur, et travaille à être un peu plus dicible, ou entendable.

 C’est un cheminement qui prend son temps mais communiquer est important et a de la valeur à mes yeux et à vos yeux à tous. 

 Alors oui devisons, envisageons et continuons à travailler à ce chantier émotionnel et relationnel, le cœur de tout humain en devenir.

 Le corps et le cœur alliés de l’esprit. 

 A l’intérieur  je suis mon allié mais à l’extérieur je vois bien  que je suis, ou en tout cas je donne à voir encore du décousu, Je dois apprendre à coudre, à recoudre les mots détricotés pour que mes mailles s’assemblent et forment un tout plus lisible, visible et dicible. 

 Le  verbe s’est fait chair nous dit la bible. C’est constitutif de  l’être humain, contrairement à l’animal, d’articuler et de mettre en mots. 

Tout un programme. Verbaliser serait mon souhait. Non comme une contrainte comme lorsque les gendarmes verbalisent, mais dans le sens de libérer et d’utiliser des balises, des repères,  pour évoluer comme être humain.