Déjà finies les vacances

En effet, déjà finies les vacances. En même temps elles ont été longues pour les uns, plus courtes pour d’autres… Grande joie des retrouvailles et des nouvelles trouvailles de certains de mes neveux et nièces. L’imagination est débordante et la vitalité aussi ! Ça nous aide à rester jeunes…

 Parfois j’aimerais pouvoir échanger avec eux plus verbalement, mais c’est un point  d’écueil. Alors j’accueille les signes, les attentions, et essaie de manifester par ma présence ma joie et ma vitalité, à ma manière.

 Etonnant de penser le langage sous toutes ses formes, un langage parlé complété parfois, et aussi un langage silencieux, évocateur d’une profondeur inatteignable par les simples mots. 

 Notre cerveau est incroyable, il ne peut se réduire à de simples lettres. 

 Aussi je suis participant et participatif en écoutant, en observant, en souriant, en mangeant car j’aime manger, en marchant  de l’un à  l’autre et de l’autre à  l’un. 

 Maints sujets de déambulation et d’observation …

 J’aime entendre mes parents écouter mon for intérieur. Quelle chance qu’ils se soient ouverts à notre communication particulière, d’aucuns la nommeraient étrange. 

 Mais l’étrangeté fait partie de la vie, aussi elle déroute, elle déboute, elle est en mouvement. 

Mon for intérieur n’est pas une forteresse, c’est un pont, une passerelle de pensées, de réflexions, d’idées qui ne demandent qu’à circuler, dès lors que l’on arrive à ouvrir cette boîte et en écouter le contenu. 

 Contenu, dans un contenant, mais pas enfermé dans un coffre fort ; 

 Les  richesses, ça se partage.

 Partager nos sourires me touche, partager nos pensées aussi, merci à mes parents d’être témoins de qui je suis et de ce qui m’habite, quelque soient les apparences, il nous faut regarder au delà des apparences, et nous plonger dans le profond…

Mes battements de cœur s’unissent aux vôtres. 

 L’ humanité est une et plurielle, et chacun a sa place et sa qualité d’être. 

J’ajouterais aussi le mot de dignité, qui me semble être l’oublié de nos temps modernes.

 Les petits enfants ont l’innocence de la vie, les grands devraient cultiver leur sagesse et pas appuyer sur le versant détresse,  même s’il y a à tresser et à tisser des ponts entre sagesse et détresse. Déstresser est aussi vital que tresser pour parvenir à un point d’équilibre. 

 Je vais essayer d’aller paisiblement revisiter le lieu dont nous avons parlé, avec du calme, en restant ouvert, sans projeter mais bien  en étant là où je suis, quand j y suis. 

 Vers aujourd’hui,   pour demain, composer à plusieurs, l’homme n’est pas fait pour vivre seul. 

 L important est d’être  bien accompagné. J’aime la solitude mais je ne  suis pas solitaire, me taire serait nier une partie de moi-même. 

 Sur terre, quelle  est ma vocation ? vocare , vocal , c’est plus facile pour d’autres.  

 Vocable, oui,  j’ai  un grand vocable à l’intérieur, à partager autour d’une table.

 Alors, à demain à plusieurs mains.

 Grande joie d’avoir repris contact avec toi, en présence de mes deux parents. 

 Notre aventure continue, années après années, le livre reste ouvert sur de nouvelles pages, et aujourd’hui nous nous sommes remis à la page… sans être à la plage, mais en y pensant si besoin. 

 Les pensées n’ont pas de limite et peuvent nous transporter partout… Utile en ce moment où les voyages restent limités. 

 Bon vent et bonnes traversées je nous souhaite, à la prochaine revoyure.