Bonne Nouvelle Année à vous très chère Anne !
Favoriser la création est essentiel pour amener la beauté dans le monde. Mais est- ce elle qui le sauvera ?
Beauté et bonté dont nous avons tant besoin : depuis toujours je suis sensible à la nature, et à la nature humaine. Je suis lié à ce tout, et l’environnement humain est important.
Puiser la force en nos capacités pour avancer, mais pas seuls. Plutôt bonnes mes expériences récentes dans le pas seul…
Vivre en cohabitation implique plusieurs cohabitations : familiale, sociale et fraternelle. J’ai ouvert mon champ d’expérimentation, à priori favorable pour ce lieu d’accueil. Il y a bien évidemment des ajustements des adaptations à faire, mais toute la vie est évolution, pas besoin de révolution…
Je mesure mon chemin et je suis heureux de ne pas stagner, c’est comme si une porte allait se fermer pour en ouvrir une autre ; la vie n’est- elle pas une succession de portes qui s’entrouvrent, s’ouvrent complètement et parfois se referment ?
Vin nouveau dans de nouvelles outres, début d’année prometteuse, en prenant le temps pour poser des jalons.
La nouveauté fait toujours un peu peur mais ma décision d’adulte est de choisir la confiance. Gravir de nouvelles marches est une démarche intéressante, et en même temps ce n’est pas facile de m’accueillir dans ces mouvements intérieurs, qui peuvent être paradoxaux et embrasser plusieurs polarités.
La réalité est que je vis avec tout ça, c’est la seule possible dans mon présent d’aujourd’hui.
Je suis entre deux rivages, sur l’un des visages connus et familiers, sur l’autre pas trop encore …
Le connu est sécure, l’inconnu est toujours une prise de risque, mais risque mesuré qui reste attentif à mon bien être et à mes ressentis.
Passer d’une rive à une autre est facilitée par un pont, et ce pont est relationnel, si le relationnel est bienveillant et solide alors le pont l’est.
Si le sol est solide alors je peux m’appuyer dessus avec confiance, heureux de partager ça avec vous. je me sens bien soutenu et je vous remercie tous pour la délicatesse de votre accompagnement, en recevant cette attention je grandis et grandis encore dans ma vie
Notre expérience familiale me donne aussi d’observer le courage de mes parents et de papa face à l’adversité. Les chiens ne font pas des chats…
Puissions- nous vivre ce que la vie nous donne de vivre avec le plus grand apaisement possible et quand la souffrance arrive, la mettre en vibration. Souffrir en s’offrir dans de la sérénité : il s’agit déjà dans les mots de transformation, la parole est créatrice et elle peut -être re -créatrice encore et encore ; les mots nous distinguent des animaux. Poser des mots sur nos maux est libérateur, notre pensée doit aussi choisir quels mots utiliser pour grandir et moins souffrir, mais s’offrir à une présence plus grande que nous pour nous aider dans nos passages et nos traversées.
Je suis d’accord dans la tête, maintenant il s’agit d’encrer et d’ancrer mes mots articulatoires dans mon corps.
Réunir les mots à l’écrit et à l’oral : l’histoire est qu’à l’écrit c’est facile et fluide avec de l’aide pour transcrire, à l’oral je suis seul avec moi-même et c’est plus laborieux : avec Vaneckout j’avais une aide, et maintenant ? Serait- ce à mettre dans mon vœu pour avoir déjà au moins quelques mots pour mieux communiquer avec les autres ?
Paix à son âme, c’est vrai qu’il était atypique un peu comme moi, d’où notre lien.
Comment aujourd’hui faciliter ma parole orale ? Déjà le vouloir fort …
Je comprends que ce soit gênant pour échanger, alors il faut trouver au moins une communication courante pour des choses simples. Courage Ludovic !
Je suis d’accord pour qu’on m’aide, seul c’est compliqué. Mais je voudrais être aidé sans devenir un perroquet. La pluralité importe, pluralité dans les approches et le respect de mes difficultés, quelque chose à inventer à deux avec la personne…