Communification

Bonjour, je suis grandement content de te revoir. C’est comme si le temps écoulé était hors temps, et cette notion du temps qui passe, je l’ai déjà évoquée à maintes reprises.

C’est un sujet à la fois métaphysique et philosophique. Il est question de l’homme et de son rapport au temps, à la nature, à la météo, et au temps qui s’écoule.

C’est important je crois de prendre en compte toutes ces dimensions, toutes ces facettes.

Pour ne pas oublier les événements qui ont été dans un temps ancien ou récent, il faut faire mémoire et noter d’écrire pour ne pas oublier.

Car l’homme a une tendance fâcheuse à oublier,  à ne pas tirer leçon de l’histoire, et dieu sait qu’il y en a des histoires, des petites qui sont la vie de chacun individuellement, et la grande qui regroupe quelque  part les petites histoires.

Il y a une interrelation très forte entre l’individuel et le collectif.

Parfois l’on attend tout du collectif, parfois l’on agit uniquement dans l’individuel. Et si le temps, ce fameux temps,  était venu pour ajuster, pour rendre juste cet équilibre entre le je et le  nous ?

Pour pouvoir dire « nous » il faut être suffisamment structuré comme sujet,  ne pas se laisser happer par le rythme de tous.

Une fois que le « je » est bien ancré,  il peut alors s’ouvrir à d’autres que lui-même, dans une idée de partage et de collectif, mais un collectif qui garde la différence et la richesse de chaque individu.

Je suis comme un récepteur qui émet,  j’engrange, j’entends, j’écoute. De cette écoute je fais comme une émission,  c’est joyeux pour moi que d’être dans une forme de journalisme, car j’en écris des pages avec toi, et ces pages là sont lues par d’autres.

Mon  « je »  s’ouvre à ce nous,  et c’est ce que j aime car je réalise combien je chemine, mais pas tout seul.

J’ai en fait plusieurs familles d’accompagnement, et chaque famille a sa spécificité et son originalité. Au milieu de tous ces accueils, j’accueille à mon tour et je recueille les données, les informations,  pour les redonner à mon tour mais avec ma touche particulière …

Lire et élire… Par élire j entends choisir et sélectionner ce qui est à lire, et là aussi le chemin se trame, se tisse, et trouve peu à peu sa marque.

Je suis heureux de participer à une nouvelle forme de communication qui relève aussi   d’une communion,  comme une union des cœurs et des esprits.

A communion j’aurais envie d’ajouter un mot qui a peut être déjà été utilisé mais pas encore dans le dictionnaire, c’est le mot communification .

Et ce message, ce mot là, c’est celui que j aimerais adresser à ma sœur et à ma branche paternelle.

C’est important de garder la mémoire du passé,  car il n’y a rien à raser,  c’est de l’acquis pour toujours dans les expériences et  les apprentissages, et je crois fort en une prolongation de   l’histoire mais de manière différente et innovante.

Alors c’est vrai la question reste entière.

Comment faire du neuf avec l’ancien, non pas en bagarre, non pas en opposition ou en conflit, mais en rémissions et en émission nouvelle.

Quelle richesse que cet apport de la part de ma sœur, qui s’est donnée corps et âme, dans cet engagement là.

Je suis certain qu’elle va en faire autre chose, et du beau pour elle même et pour le monde.

Alors je l’admire   et je la soutiens de tout cœur,  avec mes mots à moi et mes mains qui écrivent.