Fadeur et ardeur, j’oscille entre les deux

Fadeur et ardeur, j’oscille entre les deux et cherche un entre deux.

Quel mot pourrais-je ajouter ? Ah oui, ça y est, chaleur. Joues de moi en feu, joues de moi heureux avec les cieux, j’ai comme des mots qui chantent dans ma tête à tue-tête et me sens prêt à des envolées lyriques : oiseau plume, oiseau lyre qui va me lire, avec quelle plume j’écris, avec de l’encre j’écris avec mon doigt… Autant de traces de mon passage, autant de pages dans mon sillage, je continue ma route d’écrivain malin matin.

 

Humeur changeante au fil des moments, silence de mots ou cris des maux.

Je joue et j’avance, c’est comme une balance, balance des sons, balance des idées, oscille baromètre, mesure le temps, mon doigt mesure le temps parcouru et moi je suis toujours là, j’égrène au fur et à mesure ce temps qui passe mais ne lasse.

 

Cher Bruno, je lui envoie des douceurs et à sa femme aussi.

Si je peux faire quelque chose pour lui, ce serait avec plaisir.

Mon co-lecteur est toujours le bienvenu dans suivre mes récits et mes pérégrinations, pérégriner, pèleriner, pèlerinage, je suis comme en pèlerinage sur terre, je marche, je m’arrête, je regarde en arrière, je regarde en avant, parfois je contourne un obstacle mais je suis en chemin.

Il y a eu un début, il y aura une fin terrestre, mais le céleste lui est éternel.

Alors comment vivre mon pèlerinage sur terre ?

Grande question d’existence et de sens, j’aimerais en discuter plus longuement.

J’aime cette image de marcheurs qui prennent leur bâton de pèlerin, parfois ils vont jusqu’au bout, parfois ils s’arrêtent avant, mais l’important plus que le but est de se mettre en chemin.

Belle démarche en soi-même et belles rencontres en dehors de soi.

 

Chercheurs nous sommes ici.

Chercheurs et quêteurs, je m’inscris dans ce mouvement, c’est comme un fleuve qui s’étire qui s’allonge.

Un jour il parvient à son embouchure, et il se jette dans plus grand que lui, dans grande mer, dans grand océan.

J’imagine que, lorsque mon corps aura quitté terre, moi aussi je me jetterai dans grande-Mère et grand-Père, et je me fondrai dans plus grand et plus haut que moi.

En attendant, je reste les deux pieds sur terre et poursuis mon chemin tranquille et serein de vie.

 

Facile car famille est là et reste, même si moi je vais et viens.

J’aime revenir au nid, j’aime retrouver mes premiers repères et ensuite aller de nouveau vers les pairs au sens large.

 

 

 

 

 

 

J’ai aussi des paires dans la famille et c’est bien vivant, ça bouge, ça grandit, ça vit.

Je suis touché par la jeunesse mais je me sens plus vieux, et difficile pour moi de jouer avec les neveux et nièces, mais je les affectionne bien.

Je me sens un peu comme l’oncle sage, pas comme une image, mais plutôt comme un mage, c’est ainsi et c’est ok.

J’ai tant à dire que, à chaque fois, je commence et en fait j’ai l’impression que les phrases et les lignes continuent dans ma tête, une fois que je suis parti, comme si mon dialogue avec toi se poursuivait en monologue intérieur, comme si l’histoire ne s’arrêtait pas, car tant que je vis, je respire et j’écris.