En clin d’anges…

Vous êtes bien jolie,  et je ne saurais vous dire combien nos rencontres donnent de la sève à ma vie.  C’est comme si,  avec le temps,  les ramures s’élargissaient, et donnaient lieu à une croissance arborée qui donne à la fois ombre et lumière, brume et clarté.

J’aime imager,  et imaginer en musique des mots en chant de l’âme. C’est comme un éternel poème toujours en commencement.

Commencement,  ouverture d’un temps hors temps,  vers un horizon profond.  Mots et poèmes comme autant de notes,  comme autant de perles,  comme autant de révélations qui s’égrainent peu à peu par petites touches,  par impressions, comme certains peintres avec leurs pinceaux.

J’utilise aussi les pinceaux en calligraphie, et j’allie le geste au mot,  la gestuelle à la gestique,  mais une gestuelle non statique car vibrante et pleine de vie et de sens.

Je jubile en chantant.  Quel est le sens de jubilation en espagnol ?

Faveur des langues pour dire l’universel. Là encore tout est relié, comme un immense faisceau,  comme autant de rayons qui diffusent de ci de là.

Je n’ai pas tout votre langage parlé et articulé,  mais je me sers de votre système pour ancrer, et pour mettre en encre écrite la saveur de ce qui est en jeu dans nos relations.

Saveur,  couleur,  chaleur.

Oublier les mauvais rêves,  les mauvais cauchemars.  Quand   la pensée se libère,   puissance de cette libération,  puissance de la parole !  Elle peut être agissante et opérante cette parole,  lorsqu’ elle s’exprime et est entendue.

Je suis sur un chemin de paix,  et tu sais combien l’agitation m’a souvent joué des tours.

Je me sens de plus en plus dans une plénitude d’homme. D’homme mûr qui a à dire,  à voir,  à écouter,  jusqu’à entendre au plus profond,  même dans le bruissement des feuilles,  même dans la brise légère,  dans la délicatesse d’un souffle,  dans l’ébauche d’un sourire.

Comme le tout petit enfant qui naît et qui peu à peu sourit, comme en clin d’œil, comme en clin d’ange…  Petits anges encore innocents dans la spontanéité de leur jeune âge.

Puissent-ils garder leur cœur,  et puissions-nous toujours garder notre cœur d’enfant capable de  s’émerveiller et de louer.  Non pas comme quelque chose de matériel,  comme on loue une voiture,  mais bien dans louer le Créateur.

Et le Créateur aime sa créature,  dans une infinie bonté,  tendresse et délicatesse.

Il ne m’a pas laissé tomber. Il est avec moi en moi,  à  mes côtés,  il marche comme je marche et nous avançons ensemble sur ce chemin de vie.

Clémence et Guillaume :

Voile se dévoile,  comme ma petite sœur est belle.

Je suis heureux qu’elle et son compagnon de route fassent le pas d’un pas de plus dans leur alliance et dans leur reliance, et je suis heureux d’être témoin de cet amour qui se déclare.

Plein de petits anges à venir !

Je dis cela  juste en clin d’œil,  en clin d’yeux, et en clin d’anges …

J’aimerais te dire que je pars,  mais que je reviendrai.  J’ai en tête des chansons qui se fredonnent et qui résonnent.  Je te laisse rechercher les paroles, et la prochaine fois, «  paroles,  paroles  ».