Bonjour.
Je te revois avec calme et douceur, je me sens dans une phase assez pépère et tranquille.
J’aime bien ce mot de pépère, mais je n’ai pas envie non plus de m’y laisser enfermer comme si j’étais un vieux.
Je suis en pleine force et forme de l’âge, même si je ne fais pas assez de sport.
Que faire qui soit ajusté pour moi, car mon corps depuis tout petit est difficile à habiter…
Tu te souviens que j’ai évoqué une coupure d’avec ce corps, qui est un véhicule finalement de mon âme et de mon esprit. La réunification des deux en un n’est pas simple, car c’est plus facile pour moi de contacter ma pensée et ma capacité à réfléchir.
Je suis dans l’être et non dans le faire.
Comme un observateur qui regarde d’en haut ce qui se passe.
J’ai bien conscience aussi que je ne suis pas un pur esprit, et que j ai à améliorer en moi ce qui m’incarne finalement, et qui me retient ici le temps de mon existence terrestre.
Voir ce qui et entendu par sport, faire du sport…
Je comprends bien l’idée de bouger, mais ma tendance comme initialement écrit est plutôt patachonne.
Comme un patachon qui subit plus qu’il n’agit, sans se prendre en main et en charge pour bouger !
Comment mieux habiter mon corps.
Mieux l’habiter, et l’inviter à vivre et à vibrer, pour que je sois encore plus vivant de mon plein de vie, et non pas que d’une moitié, car je sens là un déphasage et décalage, comme si j’étais un peu coupé en deux : il y a l’extérieur, l’apparence et le profond. .. je me demande si ma difficulté à me mouvoir vient d’une difficulté uniquement physiologique, ou bien une difficulté de l’ordre de mon moteur intérieur, qui serait en quelque sorte grippé et au point mort.
J’aimerais pourtant passer une vitesse afin d’activer tout mon être et pas qu’une partie.
Je suis d’ accord avec toi que je manque de mouvements.
Par quoi, par quel médiateur pourrais-je avancer là ?
Je marche, mais est-ce suffisant ? Je cherche, et je crois qu il va falloir mûrir.
Déjà je suis en questionnement, et c’est un bon point de départ pour quitter un arrêt sur image statique, et faire un pas.
J’ai la chance tout de même de pouvoir marcher, je ne suis pas dans un fauteuil.
Aussi, comment insuffler une nouvelle dynamique, pour qu’avec l’âge je ne souffre pas de maux physiques liés à mon manque d’action en mouvance ?
Ok le sujet est ouvert, mais il est vrai que ça vient chatouiller là où ce n’est pas très confortable pour moi. Cela me renvoie à ma forme d’être différent du commun des mortels.
J’aime manger et je suis gourmand, alors si je diminuais ces petits plaisirs de la vie que me resterait il ? Là encore il y a comme un équilibre à trouver. Mais avant de trouver il faut d’abord chercher, c’est en cela que je suis ouvert à de futures propositions et interrogations.
J’aime bien aussi l’idée d’un chantier à bâtir pour justement ne pas végéter , encore qu’ un végétal dans la nature bouge ,au sens où il se laisse bercer par le vent ou les éléments de la nature. Aussi moi j’ai bien conscience que c’est de l’extérieur que les propositions doivent être faites.
Ensuite, à moi la responsabilité d’en faire ou non un agissement, quelque chose d’actif et non de passif.
Initiative, c’est cela : initier comme j’ai été initié à l’écriture.
Au départ c’est venu de l’extérieur, et peu à peu je l’ai incorporé, je lui ai donné corps.
Voilà ce qui m’intéresse, c’est donner corps et donner sens à un agir possible et réaliste, réalisable, pour me réaliser davantage dans mon être en entier et pas en bout.
La prochaine fois je verrai ce qui d’aujourd’hui s’incarne.
Mon plan d’incarnation a toujours été complexe. Aujourd’hui je me sens encore en duplex, une partie haute et une partie basse.
Alors, soit trouver le bon escalier qui relie les deux étages de ma maison intérieure et extérieure, soit tout regrouper en un seul étage.
A voir…