Bonjour d’abord.
Arrêtez de papoter. Tu sais que moi aussi je suis bavard comme un perroquet …
A ce propos j’aimerais bien un jour en entendre un : est ce que cet oiseau est vraiment capable d’articuler ?
je pense qu’à nous deux on pourrait s’entraîner sur ce plan là…
Démarrer avec des jeux de mots pour ne pas prendre trop au sérieux les choses de la vie.
L’humour met à distance, et aide à prendre de la hauteur, c’est une matière linguistique intéressante à explorer. Qui dans ma famille en a le plus ?
C’est un art et il s’agit de savoir le manier.
Il y plusieurs façons d’entrer en communication : l’infra, l’extra, et tout le reste que l’on ne peut mettre dans une boite tellement les registres sont larges et grands…
Ce qui me ramène à ma vie tout à la fois petite et grande.
Il est encore important pour moi de te dire que j ai vécu un été assez chaud et transpirant.
Mon corps a eu du mal à s’adapter à une température élevée, et j’ai été parfois apathique. Depuis peu je suis de nouveau sympathique.
Les muscles s’animent et j’ai à leur donner place en marchant et en bougeant, pour ne pas vieillir comme un rabougri.
Difficile de m’y mettre : qu’est ce qui pourrait me convenir sur le plan moteur pour être en bonne forme physique, et prendre soin de mon véhicule pour qu’il m’emmène aussi loin que possible …
Je m’interroge sur le plan du faire.
L’homme est fort, et a besoin de se dépenser aussi pour ne pas trop penser. Ça je sais faire, j’ai l’impression d’avoir dans l’esprit un vélo qui n’arrête pas de tourner, et qui au bout d’un moment peut tourner en rond.
J’ai bien conscience de ne pas être qu’une tête, j’ai aussi un corps que j ai du mal à maîtriser. Il fait ce que je ne veux pas et ne fait pas ce que j’aimerais.
C’est une constante et ça fait partie de mon problème neurologique, qui je le comprends met parfois les nerfs à vif…
Les miens et ceux de mon entourage.
Il est question d’équilibre entre énergie interne et énergie externe, et c’est compliqué.
Je sais aussi que mes parents prennent de l’âge tout comme moi, et qu’il est des étapes où il est nécessaire de réajuster la donne.
Avec ce qui m’a été donné et ce que j’ai reçu, que faire ?
Comment être bien avec moi même et avec les autres ?
Je regrette si j’épuise mes parents. Je comprends leurs limites, j’ai aussi les miennes et j’ai besoin d’apprendre à accueillir et à ne pas trop demander.
Chacun fait au mieux et avance sur son chemin de vie, côte à côte mais pas les uns dans les autres…
Tout cela me donne à réfléchir sur cette partie de ma vie ou j’ai quitté la jeunesse. Je suis dans un entre deux de quarantaine, sans etre mis en quarantaine…
Comment m’intégrer au mieux et intégrer aussi l’entourage de ma vie quotidienne , que ce soit à Paris ou ailleurs ?
Nervosité
Nous abordons là un sujet épineux.
L’image de la rose me vient : elle est à la fois belle et douce avec ses pétales, mais elle a aussi des épines et c’est avec tout son être végétal qu elle pousse et grandit.
Eh bien pour moi c est un peu la même chose, je suis à la fois pétale et épine, et c’est avec toutes ces qualités là que je dois continuer à croître et à grandir, en espérant que les épines prennent moins de place que les pétales …