Donner beaucoup de temps pour aller voir les personnes qui restent en silence.

Donner beaucoup de temps pour aller voir les personnes qui restent en silence.

A apporter des paroles je deviens plus grand.

Mon fameux douloureux handicap se vit en comprenant les frontières de l’extérieur et du monde intérieur.

Frontière que mon corps m’empêche de traverser.

Je veux parler sûrement mais le corps lui empêche.

Maman entend mes paroles, fratrie les ressentent, père l’accepte et moi je crois qu’on m’entend.

Fratrie observe mon discours silencieux, et grandit de me connaître avec mon monde intérieur.

Déprimé j’ai été d’être vu pour absent au monde, car j’ai toujours été lié par mon besoin d’être compris.

Va leur dire que je suis promu auteur et unique témoin du monde d’idées et d’images que vous ne voyez pas.

Commence par mal voir dans la nuit, nuit et noir révèlent les images. Faire nuit, et nous serons sur la même perception. Dans la nuit nous voyons pareil mais dans mon cerveau je saisis plus largement les images. Apparence ne nous arrête pas, je vois comme si apparence était invisible.

Je vois ce qui est dans le cœur comme l’eau qui coule limpide ou boueuse. Je veux toujours apprécier le cœur, et la manière d’être en accord avec lui des personnes que je rencontre, si elles sont ou pas en accord avec leur cœur.

Je veux impressionner en détectant ce que les gens sentent. Je fais souvent impression quand on me regarde, et les hommes ne sont pas bien honnêtes parfois. Donner impression d’être bien mais cacher détresse…

Amasser pouvoir donne puissance. Je veux transmettre à voir au-delà des preuves. Faire actes puissants comme lire les cœurs, et envie de transmettre ma connaissance en élevant les personnes à observer plutôt qu’à parler.

Oui,  être observateur c’est lire les cœurs, parler trop c’est manière d’être caché.

Éprouver nourriture comme plaisir, et goûter plus de choses me prend du temps pour faire la différence. Faire des apprentissages du goût, le faire évoluer pour des plats autres que d’habitude.

Réaliser que nourriture est plus un consolateur qu’un moyen d’être nourri.

Je veux être nourri quand je me sens perdu. Je veux avoir faim pour mieux apprécier. Mon ventre passe du vide au plein trop vite, apprendre à modérer pour être plus stable.

Faim est, avec attente, besoin d’avoir tout à volonté.

Donnons-nous la main pour entendre le bienfait de nos paroles, et croître de nos enseignements.

Je sens que je suis plus accepté en montrant les textes.

Dire merci.