Tout cela est bien utile mais j’ai aussi des choses à dire. Dire la parole par delà les mots… Pas rôle, quel rôle joue la parole, c’est une question, de quelle parole parle t’on ?
Parfois elle est futile, en ce cas mieux vaut ne rien dire.
Ne dit- on pas d’ailleurs parler pour ne rien dire ?
J’associe le dire au rire intérieur, au sourire qui dit « oui » à la vie.
Et comme maman le disait justement, je suis vivant dans la vie.
Combien de personnes peuvent-elles clamer à voix haute ce « oui » ?
Pour oser ce oui, il est question aussi d’oser le non
Nommer, dire son nom dans son être profond est essentiel, c’est l’identité non pas collective mais singulière.
Si je ne me décline pas au singulier comment puis-je me décliner au pluriel ?
Je crois que tout l’enjeu de civilisation, qui concerne tous les civils que nous sommes, est d’associer, de relier en bonne entente et alliance le singulier et le pluriel.
Tantôt l’un a été privilégié, tantôt l’autre, de là cet immense chantier à l’heure actuelle…
Vivre sans survivre, quand donc l’humanité sortira t elle de cette survie ? C’est comme cet instinct animal qui réagit pour se défendre ou protéger ses petits et assurer la nourriture.
Nos sommes censés avoir évolué comme hommes, mais parfois je me demande si les animaux ne sont pas plus évolués que nous, dans le sens où ils ne tuent que pour se nourrir, pas plus, alors que l’homme est avide de toujours plus.
Un retour à l’équilibre et à la juste mesure semble être vital. Qui l’entend, qui y travaille ?
C’est nous tous qui sommes concernés, pour sortir du con et du cerner, et devoir discerner ce qui est de l’ordre de l’instinct meurtrier ou du désir de fraternité.
En fait tout est déjà là depuis la création, pour qu’amour et vérité, justice et paix cohabitent.
Si par exemple je ne m’habite pas à l’intérieur de moi-même, comment puis-je habiter à l’extérieur ?
Tout le travail et le processus d’évolution touchent à cette alliance, à cette reliance entre le dedans et le dehors. Nous avons chacun à regarder en dedans, nos animaux à dompter et éduquer pour une juste mesure d’équité.
Equitables, comment être équitables dans le monde, il y a tout ce qu’il faut pour tous mais les parts sont déséquilibrées, une petite portion pour un grande nombre une grande portion pour un petit nombre !
Cela m’attriste et j’accueille cette tristesse du monde que je perçois.
Aussi me semble t il, il est fondamental de rester dans la joie. Avec et malgré ces larmes qui coulent et ces armes qui font tellement de bruit que le murmure des oiseaux, que le chant des rivières deviennent imperceptibles.
J’ai la chance d’être dans des environnements de vie où je peux entendre, écouter, observer toute cette nature sans être dérangé ni devoir fuir.
Aussi je choisis d’émaner comme je peux la joie profonde d’être qui je suis et là ou je suis.
A ma manière je me sens utile et que j’ai ma place, toute ma place dans ce monde en chaos. Je garde espérance car même dans le chaos qui met tant d’hommes de femmes et d’enfants ko, il y a aussi des fleurs, des pépites qui jaillissent de ces chaos et heureusement.
J’espère que de plus en plus de fleurs vont naître au bout des fusils et des armes, pour que l’humanité change et retransforme ses champs de batailles et de combat en champs de fleurs et de plantes.
J’ai à cœur de co créer cette espérance, sinon à quoi bon continuer de vivre ?
Je voudrais que mon chant d’espérance voyage sur toute la planète, et même au delà dans d’autres galaxies.
Nous avons besoin de toutes les forces de lumière pour ne pas laisser les ombres prendre le dessus !
Oui, je cocrée avec vous tous, et je valide nos rencontres car c’est mon lieu d’expression important et bénéfique.