Vivement dimanche
Pourquoi est ce que j’en parle, y a t il quelque chose de spécial à venir ce dimanche ? Dimanche manche, endimanché, comme si c’était un jour spécial, un anniversaire, une fête…
(C’est l’anniversaire de Camille et Garance)
Je pense bien à eux ce sont les aînés de mon frère.
J’aime voir leur joie de vivre, ça remue et c est bien gai !
Gais comme des pinsons, aube du printemps qui va pointer bientôt le bout de son nez.
Dans ma famille, y a-t-il un autre enfant qui va pointer le bout de son nez ? Ou la naissance d’un projet chez mes frères et sœurs ? Je m’associe à ce qui forme le vivant de la vie, et j’apprécie de suivre les évolutions et les idées de chacun et chacune.
Je pense notamment à ma sœur qui s était beaucoup investie dans la fondation.
Où en est-elle ?
Sous mes airs de rêveur et de marginal, j’écoute et suis les nouvelles et l’actualité.
C’est important pour moi d’être en lien par l’esprit, malgré les distances et malgré les absences, comme si j’étais un pivot et un rassembleur synthétique des époques et des histoires.
L’histoire des personnes me parle plus aujourd’hui qu’avant, j’ai mûri et je bâtis mon nid petit à petit. Cette forme de stabilité intérieure me donne de pouvoir m’ouvrir à autre chose qu’à moi-même.
Mêler mon petit moi au grand collectif est chouette.
L’écriture régulière me permet de diffuser mon intérêt à ma famille.
Je sais que je parle autrement, et que je suis spartiate de mots oraux, mais heureusement l’écrit est là pour explorer et extérioriser ce qui se passe dans mon intériorité.
Mon stock lexical est de l’ordre de la communication courante : c’est quelque chose, mais insuffisant pour exprimer l’essence profonde des choses et des gens.
Ecrire comme mon arrière grand père, peut être ai-je hérité un peu de sa plume ?
En tout cas je viens bien de lui, et suis oiseau original avec un parcours peu commun, tout comme lui ! Je rends hommage à sa passion et à son esprit d’ouverture et d’intelligence.
L’intelligence a moultes facettes, nous sommes tous formés avec des différents moules.
Moulage, plage… tiens, un peu de mer et de rivages me siérait bien : contempler et entendre le chant des vagues colporteur d histoires lointaines…
Ecouter les coquillages susurrer au creux des oreilles sages leurs doux messages.
Je crois que j’ai aussi une âme de poète, de douceur et d’envie de savourer la mise en bouche et en mots.
Ramer, oui mais sans trop d’efforts, plutôt me laisser porter par la plume et le vent, me laisser bercer par les nuages et m’allonger au soleil. Printemps, où es tu ?
A la campagne je vois quelques petites fleurs jaillir de terre après le froid, mais c’est encore timide et la grisaille est encore là.
A quand le soleil des semailles et des épousailles, avec les champs de paille…
Talon talent talus
Hutte et cabane. Dans les bois je vais retrouver la nature, le silence interrompu par les bruits des animaux, et les odeurs des vaches. C’est là où je vis et pour l’instant ça me va bien.
Quitter la ville, passer au rat des champs. Avec élégance…