Bonne nouvelle année !

  Tout d’abord je te souhaite à toi Anne une bonne et savoureuse année nouvelle !

 La bonne nouvelle aujourd’hui est la présence aimante de ma sœur,  une de mes sœurs car j’en ai une autre qui me tient aussi à cœur, mais c’est un autre lien qui nous relie. 

 Ce que j’apprécie dans une famille, et plus particulièrement dans une fratrie, est justement la différence qu’il y a entre chacun des membres de la famille. 

 J’en suis un  parmi d’autres,  j’ai ma place singulière et unique, et Emilie a la sienne. Ensemble nous faisons partie d un corps qui est celui de la famille biologique.

 Je dis biologique car il existe aussi d autres corps de familles, celles des amis, celles des collègues… C’est simplement d’autres corps et d’autres, comment dire, cellules d’humanité. 

 En fait  nous sommes, et c’est de cette richesse là dont je souhaite parler. 

 Bonne nouvelle disais je que ma sœur redevienne aussi bientôt, pour un temps,  proche de son pays  d’origine. A chaque fois qu’elle revient, c’est toujours une grande joie qui bondit  dans mon coeur et qui me ravit, et à chaque fois je la sens plus riche d’expériences  nouvelles et d’ouvertures à la fois intellectuelles, émotionnelles et spirituelles. En ce sens là, où  qu’elle soit, la connexion entre nous reste et demeure. 

 J’ai une vitesse de pensée qui dépasse les mots et je te comprends quand tu parles d’un langage non verbal. 

 Heureux que le langage de l’amour s’exprime aussi autrement que par les mots articulés. 

 Il y a, et j’ai des perceptions sensorielles particulièrement aiguisées qui me permettent de sentir, de ressentir, d’observer ce qui ressort d’une ambiance, d’une situation ou d’un événement. 

 Par exemple, quand il y a du stress ou de l’agitation, y compris dans les relations humaines, je les capte. Il m’arrive aussi de manifester par mes attitudes  lorsque je suis calme ou perturbé. 

 Et ce sont mes proches, les personnes qui me connaissent, qui essaient de déchiffrer et de décrypter ce langage extra verbal. 

 Mais j’ai conscience que cette écoute fine et subtile est complexe, et que les clés n’ouvrent pas toujours les bonnes portes. 

 J’ai envie de dire que chacun fait du mieux qu’il peut mais que ce dont je suis sûr, c’est cette force de vie et d’amour qui circule entre nous et qui me porte et me soutient quoique je vive et où que je sois. C’est là et c’est source de joie.  

Mes enfants ?(Emilie)

 Bonne question à laquelle je vais prendre soin de répondre. Ma réponse serait proche de celle du petit Prince : il faut du temps pour s’apprivoiser et se connaître, mais je me sens et je les sens, ces enfants de la vie, tout à fait ouverts et bienveillants à mon encontre, même si les et la rencontre se situe également sur d’autres plans car je ne parle pas leur langue, mais la leur est  bien fournie et il y a beaucoup de vie. 

 Je profite de la présence d’Emilie pour affiner le lien que j’ai avec elle et lui dire combien  j’admire sa et ses capacités de  flexibilité et de remise en question aussi, quand c’est le moment, et le moment de faire des choix et de décider. 

 Car j’imagine qu’accompagner son mari est tout à fait ok,  à condition qu’elle même continue à prendre soin d’elle et à se déployer aussi dans ses centres d intérêt. 

 Il  y a lui et il y a elle, il y a les enfants et il y a la vie, et chacun doit construire aussi sa vie en soi, pas seulement en dehors de soi. 

 Mais je sais que tu es cette femme Emilie dont les potentialités se réalisent de plus en plus, et je suis en profonde re connaissance pour la formidable personne que tu es, si chère dans ma vie et dans mon cœur. 

 Je ne suis pas du genre à trop montrer mes sentiments mais je suis à deux doigts,  et non seulement le doigt qui écrit, je suis à deux doigts de verser une petite larme d’émotion.

   Ce que je veux dire est qu’il y a cette réciprocité relationnelle et particulière qui en effet nous relie. Je pourrai donner à chacun de mes frère et sœurs en leur présence un message du grand frère, de l’aîné de la fratrie, et aussi de l’homme et de l’adulte fraternel que je suis, même si je ne sais pas toujours l’exprimer ou le montrer. 

 Je suis un maillon, un fil d’une immense chaîne et d’une immense ronde qui me relie à la terre et au ciel, avec comme premier cercle ma famille, celle qui est autour de moi depuis toujours. 

 Du temps avec Emilie :

Je suis tout à fait prêt et sensible à cette proposition, je sais être discret mais suis touché du plus profond de mon être pour cette invitation. 

 « Etre avec toi et se rencontrer, tout simplement,  un  grand merci à toi Emilie jolie »  …  

 C’est le début de l’an neuf,  d’une année nouvelle, et je formule le vœu qu’elle soit justement, malgré les complications extérieures, l’occasion de rapprochements intérieurs de cœur à cœur et d âmes à âmes, car beaucoup de larmes coulent encore lorsque la maladie emporte des êtres chers. Alors profitons que nous soyons en santé pour nous rencontrer et continuer a nous aimer.